Madame Butterfly
de Benjamin Lacombe
éditions Albin Michel
29.90 €
L’inoubliable histoire de Madame Butterfly, souvent contée sous différentes formes (le célèbre opéra de Giacomo Puccini, la pièce de David Belasco ou le récit intimiste de Pierre Loti), vous est ici présentée dans une version totalement inédite et magistrale. Benjamin Lacombe réinterprète ce drame amoureux, narré à la première personne par un Pinkertown rongé par le remord d’avoir brisé les ailes de la délicate femme papillon, et nous entraîne dans un Japon révolu, à la beauté et l’exotisme intacts. Madame Butterfly est aussi un livre d’artiste de grand format et à la fabrication exceptionnelle. Tissus, papiers précieux et reliures à la japonaise pour ce livre-objet où s’épanouissent d’éblouissantes peintures à l’huile d’un côté et de l’autre se déploie, sur près de 10 mètres de long, une fresque au crayon et à l’aquarelle.
L'avis de Soizic :
Voici un des plus beaux albums de Benjamin Lacombe.
L'illustrateur maitrise son art à la perfection et sert avec émotion l'histoire bouleversante de Madame Butterfly, héroïne merveilleuse de beauté et de tragédie. L'objet en lui-même est magnifique : les pages, montées en accordéon comme les livres japonais, se déploie sur près de 10 mètres de long.
Les illustrations sont somptueuses, comme toujours, avec un jeu d'effet photographique de mise au point et de flou qui contraste avec la fresque ininterrompue dessinée au crayon qui habille le dos de l'accordéon. Les couleurs éclatantes et lumineuses nous embarquent dans un Japon aussi éblouïssant que cruel... Car cruelle est l'histoire de Madame Butterfly. Son destin tragique nous est raconté par celui-même qui déshonorera cette femme à la beauté renversante. Les mots de Benjamin Lacombe sont tels que l'on plonge dans l'histoire en oubliant ce qui nous entoure. On voudrait intervenir, ouvrir les yeux à ce narrateur insouciant qui ne soupçonne pas le drame qu'il va provoquer.
C'est une très très grande réussite que cet album ! Il ravira les admirateurs de l'illustrateurs, qu'ils soient petits ou grands.
Pour rappel, Benjamin viendra en dédicace chez nous le 7 décembre :-)